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Ego mezzo, ego forte : variations sur un même thème
15 octobre 2005

Il était une fois...

paysage_lunaire2

... un monde parallèle fait de pierres de lune, de mystique et de nuées. Violé par la réalité, il implose sous les coups de ses créatures, celles-la même qui l'avaient créé. Et la douleur ne peut plus être, parce qu'elle n'a plus d'endroit où exister. Les mythes n'existent pas ? La peur ne peut se dissoudre par un philtre, même du plus puissant des elfes. Ce monde n'a plus d'essence, plus de chemin, plus de nid. Des êtres fourvoyés. Des êtres déçus.

"On ne devrait pas accrocher de miroir au mur de sa chambre."
V. Woolf, La Dame dans le miroir

Pas de miroir. Pas de rêve. Plus de déception. Le miroir est décroché. Attendons un signe : ce monde vaut-il la peine ?

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Commentaires
O
On peut apprendre à aimer les objets avec leurs défauts. On peut les aimer pour leurs défauts. On peut apprendre à aimer les gens avec leurs défauts. Mais lorsque l'on se regarde de ce miroir et que l'on y voit une fissure, on a beaucoup de mal à apprendre à s'aimer soi-même, et à appréhender le reflet fracturé comme une part de soi. Les fissures sont des cicatrices. Elles sont belles de leur histoire, mais elles font peur.
L
Très jolie nouvelle que celle de v. Woolf.<br /> Parfois les miroirs ont des fissures et pourtant on les aime quand même et on fini par aimer encore plus ce miroir parce qu'il a cette fissure.
Ego mezzo, ego forte : variations sur un même thème
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