9 février 2006
Retrouvailles
Alessandro Bavari,
Discostruzzione di un Eroe e recostruzione dell'Uomo
Ils gravitent, ils se gavent des vapeurs
Tendres que je dégage,
Ils s'empiffrent avec rage
Et prennent l'allure de chiens hurleurs
Ebouriffés, vivantes mâchoires,
Ils ne prennent à bout de dents
Que ce qui dépasse, las
De se cacher encore dedans.
La lueur grandit, pourtant
C'est dans ton reflet que je puise
Je me vois conforme, là
A ce que je me rêve, en toi
C'est le chant fredonné, foi
Croire la croix de travers
Les lignes de ta portée
Et le son de ma voix
Le vrai tintement, retrouvé
Quelque part emmêlé
A nos cordes si chères
Ils aboient, vides ventres
Au timbre de ce qu'ils n'ont pas
L'ego n'a d'égal que l'ire,
Fièvre enfin retrouvée
C'est enfin moi là,
Dans ton âme, mon reflet.
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