23 novembre 2005
A travers
L'air passablement refroidi dépose sur les fenêtres une buée opaque, et juste un petit frisson dessous la porte. Les vitres embellies de rideaux blanchis aveuglément. L'ego pourtant en cette saison de givre chausse ses lunettes roses. Je vois à travers, je sens au-delà. A travers ce qui obstrue ma vue, au-delà de ce qui me pèse. Merci à mon exception pour cette force limpide. Voir clair rend plus humain : voir clair pour contempler enfin - en face - un peu d'humanité.
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